09 juillet 2017

Roadtrip Nouveau-Brunswick Jours 2,3 et 4 – Relaxation, pêche et homard

Le Kia Niro à Caraquet, NB
Alexandrine. Elle s’appelle Alexandrine. C’est la gentille dame qui nous a loué une roulotte l’an dernier et qui a loué un chalet à nos amis Micheline et Pierre cette année. Puisqu’il y avait deux chambres, nos amis nous ont invités cette année. Des amis comme ça, on n’en a pas beaucoup dans une vie! Alexandrine semble connue de tous à Anse-Bleue. Il faut dire que le village est très petit (moins de 400 habitants) et qu’Alexandrine est accueillante et toujours souriante. D’ailleurs, dès les premières minutes après notre arrivée l’an dernier, on se sentait chez nous. Les Acadiens sont fiers, parlent français avec un accent charmant (en fait, là-bas, c’est nous qui avons un accent!) et semblent vénérer leur drapeau dont les couleurs sont même peintes à la base de certains poteaux électriques et sur des chaises de patio. Si seulement les Québécois étaient aussi fiers, ça ferait longtemps qu’on serait indépendants. Bon, c’était mon commentaire politique!

Nous sommes arrivés le vendredi 23 juin en après-midi. Comme nous n’avions le chalet que le 24, nous avons loué une chambre dans un motel de Caraquet, l’Auberge de la Baie. Le motel n’est pas neuf, loin de là, mais c’est très propre et quelques chambres offrent un peu plus de modernité, comme une télé à écran plat. Je le recommande puisque le prix était très intéressant.

Le vendredi soir, le bar situé à Anse-Bleue, Au Bar du Quai, vous remet une assiette de moules cuisinées sur place. C’est vraiment un endroit de party le vendredi soir puisqu’il y a un chansonnier et beaucoup de monde.

L'érosion des berges est bien réelle.
Pour ceux qui veulent tout savoir, le Village historique acadien est un endroit à ne pas manquer. Nous n’y sommes pas allés cette année, mais l’an dernier, nous en avons fait la visite complète en une journée sous un chaud soleil de 30 C. Ne faites pas comme nous! Prenez au moins deux jours pour pouvoir vous imprégner de l’ambiance des années 1800 et 1900. Ce qui est incroyable dans ce village, c’est que lorsque vous visitez une maison, les gens qui y sont doivent vivre comme à l’époque où il se trouve. Je m’explique : l’an dernier, nous avions visité une maison de 1927. La dame qui était là nous expliquait comment la vie se déroulait à cette époque. En parlant un peu plus avec mon épouse, elle lui a dit qu’elle pouvait rarement apporter une banane pour sa pause parce qu’en 1927, il était rare que le magasin général en ait. Elle pouvait donc apporter une pomme, mais seulement lorsque c’est la saison! Donc, prenez au moins deux jours pour discuter et poser toutes vos questions, c’est très enrichissant!

L’an dernier, je n’avais pas eu le courage d’aller à la pêche au homard. Il faut dire que l’an dernier, la mer était pas mal agitée lors de notre passage. Cette année, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis levé à 3 h du matin pour me rendre au quai à 4 h. On m’avait fortement suggéré de prendre un gros déjeuner afin d’avoir l’estomac plein avant de prendre le large. Je sais, c’est paradoxal, mais c’est vrai. On a pris la route des cages à homard vers 4 h 30 et, heureusement, je n’ai pas eu le mal de mer.

C’est Roland qui nous a permis d’embarquer sur son bateau, moi et mon ami Pierre. Je dois dire que, malgré la gentillesse des quatre pêcheurs sur le bateau, on se sent un peu au mauvais endroit. En fait, c’était un métier que je ne connaissais pas du tout, celui de la pêche au homard. Roland, lui, pêche depuis plusieurs décennies. Ses emplacements, il les connait et ses homards, il les connait. Les pêcheurs d’Anse-Bleue savent que la ressource est fragile et ils font tout pour qu’elle ne s’épuise pas. Les homards trop petits sont remis à l’eau, tout comme les femelles qui sont en train de pondre. D’ailleurs, saviez-vous que le bon homard que vous mangez dans le sud du Maine vient en fait… du Nouveau-Brunswick? Eh oui, le réchauffement des océans a fait migrer les homards vers le nord et il est certain que les Néobrunswickois ne s’en plaindront pas! A-t-on fait une belle pêche? D’après Roland, ce n’était pas si bon que ça, mais moi, je n’ai jamais vu autant de homard. Ça fait d’ailleurs un peu bizarre de pêcher du homard le matin et de le manger le soir. Mais je sais aujourd’hui comment différencier un mâle d’une femelle. Et vous, le savez-vous?

Le fruit de notre pêche
Le Kia Niro dans tout ça. Il nous a permis de nous promener entre Anse-Bleue, Grande-Anse, Caraquet et tous les autres petits villages de cette région. D’ailleurs, à Caraquet, on se croirait au Québec. Jean Coutu, IGA, Tim Hortons, ils sont tous là. Il y a même un St-Hubert à Bathurst. Rouler en ville est le territoire de prédilection pour le Kia Niro et sa moyenne de consommation a oscillé entre 4,9 et 5,1 L/100 km. Son espace de chargement nous a permis de transporter notre glacière Coleman et deux chaises pliantes pour un petit feu de fin de soirée sur la plage. Le Kia Niro a vraiment été un partenaire hors pair pour ce voyage.

Je conclus l’aventure dans le prochain texte...

Autres textes:
Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 0 - on se prépare
Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 1 - faire de la route
Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 5 - le retour... sur terre

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Avertissement

La consommation réelle peut différer de 10 à 20% par rapport à la consommation affichée par l'ordinateur de bord. Toutefois, à des fins de comparaison, j'inscris toujours la consommation que l'ordinateur de bord affiche à la fin de la période d'essai.
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